Chapelet de marmitonnades et massacre à la tronçonneuse en Braconne.
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Chapelet de marmitonnades et massacre à la tronçonneuse en Braconne.
Remercions Celui qui veille sur nous d’avoir épargné Marmiton en ce début d’année. Notre homme ayant délaissé les sentiers au profit de l’autoroute, et forcément peu adroit sur ce type de chaussée, tenta de frôler les glissières de sécurité les yeux fermés ! Evidemment étincelles et bruit assourdissant le réveillèrent. Finalement lui et sa maman qui dormait aussi s’en tirèrent sans dommage mais avec une belle frayeur.
Donc hier à Pranzac vers 14h00, point de départ pour une sortie en Braconne, la fourgonnette portait encore de belles traces de l’aventure autoroutière. Mais départ retardé car, avec l’aide du troisième larron Borissov, il fallut quand même remettre le VTT de marmiton sur roues, car bien crevé par les fêtes.
Après quelques kilomètres et un passage aux Lignons où nous vérifiâmes qu’aucune casaque jaune et noire du RC2V ne s’exhibait, nous admirâmes des grues, à plumes, qui se dirigeaient vers la chaleur. Cela juste avant le massacre à la tronçonneuse qui faillit coûter à la France un fonctionnaire culinaire et un éminent élu local : de braves bûcherons abattirent un chêne alors que les deux malheureux approchaient à toute allure. Aucun sang ne fut versé mais de frayeur leur égo en prit un sacré coup.
Puis vinrent des kilomètres de boue, et pour éviter les dernières ornières, nous nous égarâmes malencontreusement dans un taillis, et c’est là que Borissov leva cinq biches légères et bondissantes. Inespéré pour lui !
Autant dire qu’après toutes ces péripéties la nuit nous prit bien avant que nous ayons retrouvé la lanterne.
Nous parcourûmes les derniers kilomètres dans l’obscurité hostile, pourchassés par les loups garous, les vampires ailés et avec le sentiment d’avoir échappé à mille morts.
Et dernière marmitonnade, sa voiture accidentée ne démarra pas et il fallut que maman, sympa et bien trop obéissante, vienne apporter son énergie pour que le rescapé puisse renter au chaud.
Donc hier à Pranzac vers 14h00, point de départ pour une sortie en Braconne, la fourgonnette portait encore de belles traces de l’aventure autoroutière. Mais départ retardé car, avec l’aide du troisième larron Borissov, il fallut quand même remettre le VTT de marmiton sur roues, car bien crevé par les fêtes.
Après quelques kilomètres et un passage aux Lignons où nous vérifiâmes qu’aucune casaque jaune et noire du RC2V ne s’exhibait, nous admirâmes des grues, à plumes, qui se dirigeaient vers la chaleur. Cela juste avant le massacre à la tronçonneuse qui faillit coûter à la France un fonctionnaire culinaire et un éminent élu local : de braves bûcherons abattirent un chêne alors que les deux malheureux approchaient à toute allure. Aucun sang ne fut versé mais de frayeur leur égo en prit un sacré coup.
Puis vinrent des kilomètres de boue, et pour éviter les dernières ornières, nous nous égarâmes malencontreusement dans un taillis, et c’est là que Borissov leva cinq biches légères et bondissantes. Inespéré pour lui !
Autant dire qu’après toutes ces péripéties la nuit nous prit bien avant que nous ayons retrouvé la lanterne.
Nous parcourûmes les derniers kilomètres dans l’obscurité hostile, pourchassés par les loups garous, les vampires ailés et avec le sentiment d’avoir échappé à mille morts.
Et dernière marmitonnade, sa voiture accidentée ne démarra pas et il fallut que maman, sympa et bien trop obéissante, vienne apporter son énergie pour que le rescapé puisse renter au chaud.
Dernière édition par Eddylion le Jeu 3 Jan - 18:38, édité 1 fois
Eddylion- Messages : 218
Date d'inscription : 08/05/2011
Le lama de Borissov
il s'est passé tellement de choses dans la rando d'hier que j'avais oublié cette anecdote.
Au plus fort de la balade, en pleine forêt, la silhouette d'un cheval apparut dans la brume naissante. Et Borissov, soit sujet à un relent de réveillon, soit sujet à une chute de tension provoquée par un effort intense, de s'écrier : "j'ai vu un lama, j'ai vu un lama !". Évidemment il ne s'agissait que d'un canasson ordinaire sorti d'un grande chasse à courre, et conduit par son cavalier jusqu'au van.
Autant dire que cette remarque inattendue nous fit, Marmiton et moi, cracher de joie.
Au plus fort de la balade, en pleine forêt, la silhouette d'un cheval apparut dans la brume naissante. Et Borissov, soit sujet à un relent de réveillon, soit sujet à une chute de tension provoquée par un effort intense, de s'écrier : "j'ai vu un lama, j'ai vu un lama !". Évidemment il ne s'agissait que d'un canasson ordinaire sorti d'un grande chasse à courre, et conduit par son cavalier jusqu'au van.
Autant dire que cette remarque inattendue nous fit, Marmiton et moi, cracher de joie.
Eddylion- Messages : 218
Date d'inscription : 08/05/2011
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