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Roc d’azur : le Woodstock du VTT
Eddylion Dim 12 Oct - 21:15
Dès mercredi sur autoroutes, sur routes, sur pistes toutes sortes de véhicules convergent vers Fréjus, Saint-Raphael et Roquebrune sur Argens. Du combi VW 1968 à fleurs roses et vertes, aux luxueuses berlines en passant par les fourgons de nomades, tous contiennent au moins un VTT de compétition, de frime ou de promenade. Sur les lieux de bivouac, une tripotée d’hommes plutôt jeunes exhibent une fine musculature d'éphèbe ( évidemment ça agace l'épicurien bien en chair), un profil longiligne et souvent une compagne plantureuse. Bien fait !
L’objectif de ce déplacement de foule étant bien entendu de participer à l’une des joutes du Roc d’Azur organisées à la Base nature de Fréjus.
Imaginez une vaste plaine herbeuse d’au moins 100 hectares bordée sur un côté par un parking capable d’accueillir quelques milliers de véhicules et de l’autre près de la mer, on trouve les barnums de toutes les marques qui alimentent le fructueux marché du VTT, des accessoires et pièces détachées. Au milieu sur la gauche il y a les attractions et les compétitions sur des tremplins : de jeunes s’envoient en l’air sur leur petit vélo à longueur de journée et font des cabrioles jusqu'à 8m de hauteur ! Et tout ça dans le vacarme de sonos tonitruantes et de speakers déchaînés. Comme à Woodstock en 1968 ! Il ne manque que les babas cools et peace and love...
Toujours au milieu mais à droite un grand espace herbeux, comme pour parquer les bœufs dans les westerns, auquel on accède par 2 longs couloirs de présélection, comme pour envoyer les susdits bœufs au rodéo puis à l’abattoir : c’est le dispositif prévu pour le départ de toutes les épreuves. Tu t’y enfiles et les dés sont jetés, tu dois y aller. Au passage une machine enregistre ta puce et après il faut du courage et de l’énergie. Les ténors de chaque compétition partent à fond, pourtant cette année dans la « Roc noir » ils ont trouvé un maître trublion parti plus vite qu’eux sur la grande plaque ….pendant 169,5 m : Marmitoofast ! De quoi leur faire perdre la tête.
Après 6 km de sentiers plats et quelques bouchons on attaque la 1ère côte raide. Et c’est parti pour une succession de montées à te faire péter la sous-ventrière sur des pistes rouges anti incendie et des descentes escarpées qu’il est presque moins dangereux de descendre sur son VTT qu’à pied. Et en plus les longilignes casse-cou klaxonnent si tu gênes ! Dans l’une d’entre elles Alain de Monbérou a failli s’exploser la tête dans une chute affolante (dixit Kiki) et qui a nécessité plusieurs minutes de soins.
Heureusement un peu partout on aperçoit des voitures rouges. A l’intérieur et autour, professionnels et occasionnels font les pompiers. Ils s’activent auprès des VTTistes gémissants, traitent crampes et bobos, évacuent parfois les blessés graves, enterrent les morts.
Les hauts sentiers offrent de somptueux paysages sur la pinède puis en fin de parcours, sur la magnifique côte. Mais quand même, 30 km dans ou au-dessus de la pinède ça fini par fatiguer, voire gonfler et on en vient à regretter nos beaux sous-bois moins accidentés.
Plus loin au milieu des collines les tracés frôlent l’habitat urbain qui sent le luxe et le 3ème âge. Pouah, c’est l’antichambre de la maison de retraite !
Et pour finir, un peu de plage devant les regards éberlués des baigneurs(ses), le sentier des douaniers, ses rochers et ses escaliers, et enfin l’arrivée avec la sentence du chrono.
Mais quelle satisfaction pour nous d’avoir tous terminés la course à peu près intacts, hommes et matériel, et d’avoir participé une fois au moins (ça me suffit) à ce gigantesque et incroyable bazar qu'est le Roc d'azur.
L’objectif de ce déplacement de foule étant bien entendu de participer à l’une des joutes du Roc d’Azur organisées à la Base nature de Fréjus.
Imaginez une vaste plaine herbeuse d’au moins 100 hectares bordée sur un côté par un parking capable d’accueillir quelques milliers de véhicules et de l’autre près de la mer, on trouve les barnums de toutes les marques qui alimentent le fructueux marché du VTT, des accessoires et pièces détachées. Au milieu sur la gauche il y a les attractions et les compétitions sur des tremplins : de jeunes s’envoient en l’air sur leur petit vélo à longueur de journée et font des cabrioles jusqu'à 8m de hauteur ! Et tout ça dans le vacarme de sonos tonitruantes et de speakers déchaînés. Comme à Woodstock en 1968 ! Il ne manque que les babas cools et peace and love...
Toujours au milieu mais à droite un grand espace herbeux, comme pour parquer les bœufs dans les westerns, auquel on accède par 2 longs couloirs de présélection, comme pour envoyer les susdits bœufs au rodéo puis à l’abattoir : c’est le dispositif prévu pour le départ de toutes les épreuves. Tu t’y enfiles et les dés sont jetés, tu dois y aller. Au passage une machine enregistre ta puce et après il faut du courage et de l’énergie. Les ténors de chaque compétition partent à fond, pourtant cette année dans la « Roc noir » ils ont trouvé un maître trublion parti plus vite qu’eux sur la grande plaque ….pendant 169,5 m : Marmitoofast ! De quoi leur faire perdre la tête.
Après 6 km de sentiers plats et quelques bouchons on attaque la 1ère côte raide. Et c’est parti pour une succession de montées à te faire péter la sous-ventrière sur des pistes rouges anti incendie et des descentes escarpées qu’il est presque moins dangereux de descendre sur son VTT qu’à pied. Et en plus les longilignes casse-cou klaxonnent si tu gênes ! Dans l’une d’entre elles Alain de Monbérou a failli s’exploser la tête dans une chute affolante (dixit Kiki) et qui a nécessité plusieurs minutes de soins.
Heureusement un peu partout on aperçoit des voitures rouges. A l’intérieur et autour, professionnels et occasionnels font les pompiers. Ils s’activent auprès des VTTistes gémissants, traitent crampes et bobos, évacuent parfois les blessés graves, enterrent les morts.
Les hauts sentiers offrent de somptueux paysages sur la pinède puis en fin de parcours, sur la magnifique côte. Mais quand même, 30 km dans ou au-dessus de la pinède ça fini par fatiguer, voire gonfler et on en vient à regretter nos beaux sous-bois moins accidentés.
Plus loin au milieu des collines les tracés frôlent l’habitat urbain qui sent le luxe et le 3ème âge. Pouah, c’est l’antichambre de la maison de retraite !
Et pour finir, un peu de plage devant les regards éberlués des baigneurs(ses), le sentier des douaniers, ses rochers et ses escaliers, et enfin l’arrivée avec la sentence du chrono.
Mais quelle satisfaction pour nous d’avoir tous terminés la course à peu près intacts, hommes et matériel, et d’avoir participé une fois au moins (ça me suffit) à ce gigantesque et incroyable bazar qu'est le Roc d'azur.
Eddylion- Messages : 218
Date d'inscription : 08/05/2011
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Eddylion Ven 24 Oct - 21:05
Bien sûr qu'il y a des photos ! Même qu'elle montrent les super-frelons dans un registre inhabituel, parfois plus contemplatif que sportif.
Bien sûr elle seront publiées...quand chacun aura retrouvé sa forme optimale, tant physiquement que mentalement. Pas question de faire intervenir les pompiers de Montbron qui sont beaucoup moins séduisants et compréhensifs que ceux du Roc.
Bien sûr elle seront publiées...quand chacun aura retrouvé sa forme optimale, tant physiquement que mentalement. Pas question de faire intervenir les pompiers de Montbron qui sont beaucoup moins séduisants et compréhensifs que ceux du Roc.
Eddylion- Messages : 218
Date d'inscription : 08/05/2011
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